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Le Syndrome de la culotte qui serre

Le syndrome de la culotte qui serre

Point de recettes aujourd’hui, j’ai envie de prendre la plume. Longuement. Sincèrement. Cette titraille de « Syndrome de culotte qui serre » m’est apparue comme une évidence voilà quelques semaines. L’envie de parler de ce qu’on est capable d’endurer (femmes et hommes de tout âge, personne n’est épargné) au nom d’un idéal, de ce qu’on a lu et intégré depuis des décennies, de ce qu’on nous a appris et transmis par habitude…

Si l’intention de départ est souvent positive, la finalité ne l’est pas toujours. Et c’est de ça que j’ai envie de vous parler dans cette nouvelle rubrique du « Syndrome de la culotte qui serre » mais que j’appellerai plus fréquemment « SCS » pour éviter les dépenses de pixels superflues ! 

Loin d’être moralisatrice (no no no!), cette série sera pour moi le lieu d’une réflexion autour de ce qui fait / est la beauté, le rapport à son poids / son corps, pour tirer le fil et essayer de comprendre pourquoi nous faisons certaines choses sans parfois jamais les remettre en question. Je vous parlerai de moi évidemment – le sujet que je connais le mieux !- à travers des anecdotes et des tranches de vie, même si la réflexion, je l’espère, parlera à beaucoup d’autres.

De mon côté, cette titraille de « Syndrome de la culotte qui serre » ne saurait être plus parlante. Ces marques qu’on accepte que la culotte laisse sur notre corps, alors qu’elles sont synonymes d’une certaine souffrance, et que j’ai l’impression de devoir accepter depuis toujours. Une souffrance tolérée, voilà ce que c’est. Mais ce n’est pas la seule. Devoir être mince. Jolie. Douce. Sans cellulite. Ni vergetures. Autant de carcans dans lesquels on s’insère plus ou moins sciemment. 

Aujourd’hui, je vais tenter de desserrer les liens de cette culotte qui serre, pour qu’elle redevienne une « culotte qui sert ».

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